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cow' we are... first page. to love them. to wear me. infos pratiques. light.up first.love breathe old.girl summer.time grunge (cafard) harry.potter to categorize. infos pratiques. des parts de moi. l'amour un jour... l'amitié toujours. des tranches de vie. chroniques. me, myself and i. 101 / 1001. abc. to tell me. to know me. to read me. the place to be. deviantart twitter s'allonger. s'apaiser. mercredi 22 juin 2016 j'ai encore tout plein de choses à faire par rapport à ce blog. j'ai un été entier pour le remettre à flots. je n'ai pas envie de supprimer ou de cacher les débuts, même si, à relire, j'ai parfois des frissons d'inconfort. je pense que c'est important de voir comment j'ai évolué, même si en réalité je n'ai pas énormément évolué (mais vous n'êtes pas obligés de vous en rendre compte). ceci dit, cela ne ferait pas de mal aux vieux articles d'être "mis à jour" au niveau des musiques et des photos. et j'aimerais bien reprendre cette logique d'un article avec une musique. je pense modifier les catégories, à terme. j'adore classer et ranger, faire semblant d'être organisée. le souci ici, c'est que j'ai grandi, que beaucoup d'anciennes catégories n'ont plus tellement de sens, et surtout, que la masse de mes articles me fatigue d'avance. je n'arrive pas à reprendre un abonnement premium pour l'instant, mes cartes bancaires ne fonctionnent pas. cela me rend un peu triste, j'aimais bien quand mon blog était joli. en revanche, je ne sais plus tellement bidouiller css ou html. j'ai cru comprendre que cowblog serait intégré à eklablog, mais cela semble en suspens... j'ai envie de parler de choses un peu différentes et de ne pas seulement parler de mes sentiments. j'avais déjà commencé à l'époque où j'étais "active" ici, je parlais de mes lectures et des séries et films que je regardais. cela va (un peu) recommencer, parce que j'ai repris la lecture et les séries, bien que j'aie un peu abandonné les films. je ne tiens pas de journal intime, parce que mon inconstance rendrait cette initiative obsolète dès les premiers jours. mais ce blog, c'est aussi un peu mon journal intime public. je n'y vois pas d'inconvénient à parler de moi et de mes sentiments, tant que les personnes qui me connaissent "irl" n'en ont pas l'adresse. c'est contradictoire, mais finalement je pense qu'il est toujours plus facile de se confier à des inconnus qu'à des gens qui existent dans nos vies sans être proches. c'est la barrière du jugement. je sais que je l'ai déjà dit par le passé, que je reviendrais, que je partais, etc. mon absence ici coïncide avec mon absence d'appartenance à un lieu dans ma vie (comprendre, j'ai énormément déménagé depuis que j'ai arrêté d'écrire ici), et mon retour coïncide avec mon retour en région parisienne et mon installation (peut-être définitive). j'ai eu besoin d'un temps hors de cet espace qui ne me semblait plus aussi sacré. j'ai compris que ce n'était pas grave qu'il ne soit plus sacré, c'est toujours mon espace. et j'ai eu besoin de m'adapter à chaque fois à mon nouvel environnement, et l'énergie que j'y consacrais était importante. je ne veux pas faire de promesses que je ne tiendrai pas. j'ai envie de revenir, j'ai à nouveau envie d'écrire un petit peu. j'ai besoin de parler de beaucoup de choses. que je sois lue ou non a toujours été d'importance minime, et encore plus aujourd'hui. c'est agréable de poser ses bagages. me, myself and i. 1 blabla c'est un petit truc de plus qui me fait me sentir adulte. samedi 18 juin 2016 ceux que j'ai laissés en france derrière moi me manquent. je ne vais pas longuement développer parce que c'est inutile, mais par exemple la facilité que j'ai à discuter avec r. me manque terriblement, j'ai tendance à moins dire les choses avec lui virtuellement, la distance physique et horaire complique aussi mes relations avec les autres amis que j'ai, même si internet existe (et j'en suis véritablement reconnaissante). mes rencontres ici sont presque inexistantes, et à vrai dire, j'ai l'impression que je me suis changée de personnalité en arrivant ici, et que ma vraie personnalité est un peu ressortie quand j'ai fait mon "reset" et que je suis retournée en france pour un mois. c'est très étrange, c'est une sensation d'incomplétude. c'est une manière très peu intelligente de me cacher et surtout de me prémunir contre d'éventuelles déceptions. je sors moins, je bois moins, je suis plus introvertie. l'envie d'aller en boîte m'est passée après mes années d'école de commerce, en partie parce que nos soirées boîte étaient très "corpo" et donc "safe" à mes yeux, et que mes rares excursions en boîte "classique" se sont toujours soldées par des sollicitations lourdes et répétées et toujours refusées mais jamais comprises, en partie parce que j'ai moins de résistance à la fatigue. les boîtes ici sont faciles d'accès et gratuites, et l'alcool y est également gratuit, mais c'est un piège : cet alcool n'est pas bon du tout, même en minuscules quantités : un unique verre et le lendemain est déjà une épreuve ; sans compter que l'absence de bonne bière (j'ai passé du temps à bruxelles) et de bon vin (je suis française) m'a trop manqué pour que j'apprécie boire. pour mon introversion, je suis sûre que c'est l'environnement et l'absence de mes amis "habituels" qui m'y poussent, mais sans regret : j'ai toujours eu besoin d'un peu de temps pour moi-même. je suis quelqu'un qui, d'ordinaire, noue des relations fortes et rapides . à bruxelles, j'avais mon co-stagiaire, je l'aimais et il m'aimait, platoniquement (est-il besoin de le préciser ?), et c'est arrivé vite, sans chichis, sans arrière-pensées. on ne se voyait pourtant pas si souvent que cela (une à deux fois par semaine), on ne discutait presque jamais quand on ne se voyait pas, on n'avait pas tant de points communs que cela, mais je crois qu'on a noué des liens sur des sujets forts, un peu comme hermione et harry et ron au début, et on s'est revus l'été suivant mon stage (et comme j'ai décollé pour la chine juste après, c'était plus compliqué pour se voir, hum). oui, décidément, je suis forte pour les relations intenses, généralement avec le sexe opposé (un jour, je réfléchirai peut-être aux raisons). je suis quelqu'un qui, d'ordinaire, va vers les nouvelles personnes et organise des activités et ne rechigne jamais à sortir. j'ai fait mon dernier semestre à nantes avec des personnes que je ne connaissais pas du tout, et cela ne m'a pas empêché de nouer de belles relations amicales, j'en suis ressortie un peu cabossée et grandie, par des amitiés "éclair" et des amitiés durables, et la combinaison de ce que j'ai vécu durant ces 4 courts mois m'a sans aucun doute fait du bien. j'ai organisé le premier verre de notre classe, j'ai fait un nombre incalculable de pré-soirées et de soirées tout court, j'ai beaucoup rigolé, j'ai aimé sans compter, c'était un beau semestre (même si sans r. c'était parfois douloureux). j'étais ouverte aux nouvelles rencontres, même si je n'ai jamais prolongé les premiers rendez-vous à l'époque. j'étais plus éphémère que durable... partir en se disant "j'ai un an" a des côtés positifs et négatifs, du point de vue amical. je pense que j'arrive à une période de ma vie où nouer de nouvelles amitiés est moins important pour moi : j'ai quelques très bons amis en france, beaucoup à vrai dire, la plupart que j'ai rencontrés à l'école ou sur un forum (de filles), et j'ai également de nombreuses connaissances, qui datent à la fois du lycée et de l'école, que je revois plus sporadiquement, et cela me permet d'avoir une vie sociale à mon goût en france. ici, j'ai aussi le nombre de relations qui me convient : je sors à mon goût, j'ai toujours quelqu'un avec qui discuter si j'ai envie, j'apprécie un nombre limité mais non négligeable de personnes avec qui je pense garder contact si nos vies le veulent bien. une autre remarque, certes beaucoup moins importante pour justifier les amitiés que j'ai nouées : je suis également beaucoup plus exigeante sur mes amitiés, je m'engage